Legislatives : la surprise
Alors
que pour tous les commentateurs experts, cette éléction était
superflue, et aurait même pu être remplaçée par les derniers sondages,
la majorité de NICOLAS SARKOZI notre président n'est finalement plus si
large qu'espérée, et même réduite par rapport à 2002.
Il reste tout de même la majorité absolue, heureusement.
Nous ne résistons pas à citer le titre d'un article du figaro, écrit par Eric Dupin, et qui résume
si merveilleusement ce que toute la France pense :
L'électorat souhaitait la victoire de la droite, mais ne voulait pas lui accorder un chèque en blanc.
La Gauche compatissante mérite-t-elle autant de bonté de notre part?
Pour la bonne bouche, toujours Eric Dupin :
Sans l'ombre d'un doute, les Français souhaitaient donner au nouveau
chef de l'État les moyens de mettre en oeuvre son programme.
Les enquêtes préélectorales
d'Ipsos montraient qu'un même sondé pouvait souhaiter l'élection d'une
majorité de droite au Palais Bourbon et voter pour un candidat de
gauche.
La gauche confirme ainsi son statut assez particulier. Les Français ne
souhaitent pas lui confier le pouvoir. Depuis vingt ans, ce camp ne l'a
emporté qu'une seule fois lors d'un scrutin décisif : dans le contexte
très particulier de la dissolution de 1997 où la droite était plombée
par l'impopularité du gouvernement d'Alain Juppé.
1981 et 1988 ? Des scrutins tout sauf décisifs, soyons sérieux.